lundi 23 avril 2012

Porto-Novo



Le weekend du 15 avril dernier, visite de la capitale politique du Bénin : Porto-Novo.

Petit tour du séjour en images...



Départ: Quand on se trompe de direction, on a vite fait de se retrouver à la frontière, surtout pour un pays qui fait à peine 200 km de large. (rassurez vous, on a retrouvé la bonne route après)



 L'assemblée nationale du Bénin



Visite du Musée Da Silva, retraçant en partie l'histoire des Afros-brésiliens qui étaient revenus en Afrique après l'abolition de l'esclavage. Beaucoup de Béninois on un nom Portugais. D'ailleurs, cette influence Portugaise à fait que la ville de Porto-Novo à un style architectural complétement différent des autres villes du Bénin.


Déguisements de types brésiliens servant au carnaval de Porto-Novo.



Comme dit précédemment, l'architecture local n'a rien à voir avec l’architecture béninoise traditionnelle.





 Visite en pirogue du village lacustre de Aguégué,  se situant dans la lagune de l'ouémé de Porto-Novo.







Une pirogue version XXL pour le transport des hydrocarbures nécessaires à la survie des habitants. Aucune route ne communique avec ce village, tout est transporté en pirogue.







 Visite du centre Songhai de Porto-Novo (pour en savoir plus http://www.songhai.org/)

Le centre Songhai est une initiative, permettant le partage du savoir pour tous ce qui est de l’agriculture et d l'élevage. C'est à la fois un lieu de formation, mais aussi de production. Le centre est complétement autonome et suit un modèle novateur lui permettant d'optimiser tous ces processus. Il en existe 3 au Bénin.


 Ici, le fumage du porc (avec le porc du centre)



La cuisson du pain (avec le blé du centre)



La poterie ou l'on fabrique un filtre à eau simple, efficace et peu couteux.




La chaine de production d'huile de palme.



Un elevage de rongeurs, appréciés par les gastronomes locaux.



Un étang de pisciculture ou l'on élève, carpes et poissons chats.


 Ci dessous, la rigole replie d'eau sert à la fois de douve, pour empêcher les fourmis d'attaquer les cultures situées juste derrière, mais elle sert aussi à purifier l'eau issus des sanitaires du centre de logement situé juste à coté, grâce à l'actions des plantes. Par la même occasion, étant donné la richesse de l'eau, des poissons y sont élevés. Un bel exemple d’optimisation des moyens et des ressources.




L’élevage de cailles.


La "Larviculture". Je ne sais pas si ce mot existe, mais en tous cas, c'est ici que l'on élevé les larves qui serviront de nourriture pour les poissons. Un composte bien riche à base d’excrément y est déposé puis les mouches viennent pondre. (On remarque la aussi les douves pour empêcher aux animaux et insectes rampants d’accéder au lieu)




Toutes les larves qui essaient de s'échapper, tombent dans la douve et sont mangées par les poissons qui y vivent.


Le model de fonctionnement du centre songhai, pour les curieux.



Un petit bout du potager du centre.


2 commentaires:

  1. Yeaah c'est terrible ! Dommage qu'il y ait pas de photo de la tempête :P

    Biz

    De moi

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  2. tout ça c'est mieux qu'"Echappés belles"....et dis donc t'aurais pas un peu changé !!!=)

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