les nouvelles se font rares en ce moment. Pour cause, c'est les vacances scolaires et il ne se passe plus grand chose qui pourrait me permettre d'enrichir mon blog.
Le fait que je dise que c'est les vacances ne signifie pas que j'y suis encore. Comme le Frère Économe est rentré en France pour les Vacances, je le remplace depuis début juin a la comptabilité du collège, comme je n'ai plus cours. Du coup, j'ai pu m'exercer dans la gestion des dépenses, des salaires, des inscriptions, débit, crédit, etc...
Bon, j'ai quand même pu faire deux trois bricoles locales, que je vais vous montrer.
Chapitre 1: Élagage massif.
Comme chacun au sein de la communauté doit se rendre utile et participer à l'entretien, j'ai eu pour mission d'élaguer les bas fond de notre propriété, qui étaient recouverts d'herbes folles, parfois à plus de 2 mètres de hauteur.
L'élagage traditionnel se fait ici à la machette. Oui ça fait un peu Indiana Jones, mais c'est comme ça.
Ci dessus on peu voir le terrain, après mon premier passage. J'aurais du prendre une photo du "avant" pour que l'on se rende mieux compte.
Et comme le Bénin réserve toujours pleins de surprise, j'ai eu la chance de trouver une mue de python de près de 2 mètres de long.
Chapitre 2: Monastère de l'étoile
A Parakou, il y a deux monastères de Cisterciens . Un avec des moines l'autres avec des moniales. Leur spécialités sont la manufacture de produits alimentaires. Entre autre des yaourts, fromages, confitures, miel, jus de fruit. Avec les Frères nous sommes allé visiter le monastère des moniales, appelé "monastère de l'étoile". La visite était intéressante, car les soeurs vivent en autarcie complète, elles produisent tout ce qu'elles consomment, elles possèdent de vastes terres cultivables et de grandes forets.
Ici, ce sont des fours qui permettent de faire du charbon de bois, très utilisé pour leur différentes activités et même disponible a la vente.
L'entrée du lieu de vie des religieuses, Interdit à toute visite.
Une case de passage pour les visiteurs qui viennent en retraite au monastère.
Le parc étant très vaste et restant très protégé, on peut y observer des plantes et arbustes plutôt rare en extérieur, car convoités par les gens. Ci dessus on peut voir un arbuste qui produit un fruit qui plus tard une fois séché servira de calebasse. Ci dessous, un fruit rare assez apprécié, appelé Carambole.
Chapitre 3: Visite de la COTEB
La coteb est une société de filature datant de la période pré indépendance du Bénin, implanté par un Français (années 60-70). A l'époque, elle tournait plutôt bien et embauchait plus de 1500 personnes. Depuis et à cause du marché asiatique sur le textile, la demande a baissée, les compétence sont partie, rien na évolué et il ne reste plus que 200 employés pour faire tourner la boutique, qui produit des textiles réservés à l'armée Béninoise.
Ici, le Coton arrive en balots...
Puis il est réduit en morceaux...
Enfin, il est rendu souple pour pouvoir être filé.
Une deuxième chaîne, consiste à l'éfilage primaire du coton en trois parties. On réduit le diamètre du brin au faire et à mesure du processus.
Une fois le coton assez éfilé, on l'envoi dans un troisième Pôle ou il sera éfilé pour la dernière fois. On a alors du fil à coudre.
Sur des machines, le fil est passé de petites bobines sur de grandes bobines, afin de pouvoir etre adapté sur les tisseuses.
Avant d'etre tissé, le coton subit un traitement de préparation qui consiste en une prédisposition des fils puis en un trempage dans de l'amidon afin de le rendre plus résistant.
Ci dessus, cette machine sert à tisser un profilé non homogène, qui de part son élasticité permettra de réaliser des maillots de corps.
Ci dessus, il s'agit des différentes tisseuses. Les modèles plus récent servent à tisser une toile plus ou moins épaisse, les autres plus anciennes (qui marchent avec des cartes perforées) servent à tisser des serviettes de bain.
Le service qualité ou chaque mètre de tissus est contrôlé à fin de le classer dans différentes catégories. (haut de gamme, moyenne gamme, bas de gamme)
Une fois le tissus obtenu, en rouleau, il est trempé dans des étuves pour obtenir la couleur désirée.
L'étape suivante est le taillage et la couture, mais comme il y avait beaucoup de monde, je n'ai pas pu prendre de photo, alors on passe directement au magasin ou les différents articles sont stockés avant d’être expédiés.